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Le baril du pétrole a baissé de 60% depuis 2014, mettant en difficulté, plusieurs pays membres de l’organisation en difficulté. Pourtant, le producteur mondial leader ne compte pas changer de stratégie.
Eolien, solaire, biomasse…
Depuis que la Cop 21 a débuté, les énergies renouvelables ont de la côte, au point d’oublier le pétrole qui représente à lui seul 32% de la demande d’énergie primaire. Et d’après l’Agence internationale de l’énergie, l’or noir va détenir encore 28% du marché en 2030. En réunion ce jour à Vienne, les pays de l’Opep vont pas oublier de rappeler cette réalité.
Pendant leur dernier atelier en novembre 2014 et en juin passé, l’association n’avait pas accepté de revoir à la baisse son niveau de production plancher qui est de 30 millions de baril jour. Le résultat a suivi, car il a suffi de quelques mois, pour que le prix du pétrole baisse de 60% pour couter 40 dollars. « La crise nous a surpris, avouait il y a quelques semaines Thierry Pilenko, PDG du parapétrolier Technip.
Je crois que l’OPEP ne s’attendait pas à ce que sa décision puisse avoir un tel impact.» Car l’industrie a supprimé 200.000 postes. De leur côté, les pays de l’OPEP traversent la situation de façon tranchée. Second producteur mondial et premier exportateur, l’Arabie Saoudite qui possède 800 milliards de dollars de réserves a les moyens pour résister, comme les émirats du Golfe. Par contre, l’Algérie, le Venezuela et l’Angola dont le budget repose sur un baril à 100 dollars ou plus sont en mauvaise passe. Le président vénézuélien Nicolas Maduro l’a indiqué mardi à la radio nationale: Caracas voudraient que les pays « étudient un projet de réduction de 5% de la production. »
Ainsi, il est peu plausible que les douze Etats membres de l’OPEP puissent changer leur politique. Mais l’Arabie Saoudite ne veut pas emprunter cette issue.
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