Au bout de 9 semaines de procès, la justice, la justice néo-zélandaise a autorisé ce mercredi l’extradition de Kim Dotcom vers les États-Unis. Le concerné a fait appel et promet de contre-attaquer en justice dès 2016.
Accusé de racket, blanchiment et fraude, Kim Dotcom risque d’être extradé aux États-Unis. En tous cas la justice néo-zélandaise, où il s’est réfugié juste avant la descente aux enfers de son empire en 2011, a jugé ce mercredi que c’était possible. Un arrêt judiciaire que compte bien contester Kim Schmitz, l’homme qui a adopté le surnom « Dotcom » (« .com » en anglais).
« Je suis déçu »
Le procès de celui qui est présenté comme « le flamboyant magnat de l’internet », qui a créé surtout la très critiquée plate forme de téléchargement Megaupload, a débuté il y a 2 mois. Pendant plusieurs audiences, la cour a indiqué qu’il existait des preuves « accablantes » expliquant l’extradition de Kim Dotcom, et de trois autres fondateurs de Megaupload, accusés surtout d’avoir permis l’échange de contenus soumis à la propriété intellectuelle.
Après que la décision ait été rendue, Kim Dotcom a déclaré qu’il avait fait appel. « Je suis déçu. C’est tout ce que j’ai à dire. Je souhaite à tout le monde un joyeux Noël. Je rentre chez moi à présent ». Au cas où il est extradé, cet Allemand de 41 ans risque près de 20 ans de prison.
La contre-attaque
La justice américaine suspecte celui-ci d’être à l’origine d’un pillage en ligne massive grâce à Megaupload qui a été fermée par la justice américaine et d’avoir réalisé des profits de leurs activités élevés à 175 millions de dollars, et d’avoir occasionné des centaines de milliards de dollars de pertes aux propriétaires des œuvres musicales, films et autres produits piratés. Cependant, le concerné assure n’être qu’un entrepreneur et attaque les autorités américaines en indiquant qu’elles sont en train de mener contre lui une vengeance derrière lesquelles, se cachent les influents studios hollywoodiens.
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