Le Business Roundtable adresse une lettre aux dirigeants européens pour défendre Apple

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Plusieurs patrons américains regroupés dans un groupe de lobbyiste « Business Roundtable », ont envoyé une lettre aux dirigeants européens pour manifester leur opposition à la décision de la Commission européenne qui a sommé Apple à payer 13 milliards d’euros d’impôts non payés.

En fait, Business Roundtable, un lobby qui regroupe 185 chefs d’entreprises américaines. Ceux-ci ont adressé une missive aux responsables des pays membres de l’Union européenne afin de les inviter à réfuter la décision de la Commission européenne adressée à Apple.

Il a été demandé à Apple de payer 13 milliards d’euros d’impôts impayés à l’Irlande. « Je vous invite à réfléchir avec vos collaborateurs afin de faire face à cette décision et arrêter l’utilisation des enquêtes pour aides d’État illicites qui violent le droit de votre pays et celui d’autres de décider et traduire leurs lois fiscales», a déclaré Doug Oberhelman, patron de Caterpillar et président de Business Roundtable, dans une lettre qu’il a envoyé à Angela Merkel relayée par le Financial Times.

Il faut dire que Business Roundtable est un groupe de chefs d’entreprises très puissants aux États-Unis. Pourtant, Tim Cook, qui dirige Apple, n’en fait pas partie. Mais dans le groupe, il ya d’autres chefs d’entreprises importantes telles que GE, Walmart, JPMorgan, AT&T. d’autres entreprises en font partie comme Dell, Qualcomm, IBM. D’ailleurs, ce groupe avait déjà parlé toujours pour Apple, considérant la décision prise par la Commission européenne «de dernière agression de l’Europe contre l’autorité des États et les entreprises américaines».

Un appui du gouvernement américain

Cette semaine, le lobby a encore reparlé de lui en envoyant une lettre aux dirigeants européens.

Ils considèrent qu’en demandant à Apple de payer des impôts l’Irlande est entrain de blesser les européens et l’Europe ».

De plus, les membres du groupe se posent des questions sur les retombées de telles décisions à travers le monde. « Dans d’autres pays, cette décision peut être mal vue au point d’inquiéter d’autres entreprises américaines installées en Europe qui pourraient se voir retirer leurs capitaux par des pays européens ».

Des propos qui concernent aussi Apple. En fait, le géant américain est accusé par Commission européenne d’avoir profité d’avantages fiscaux illégaux entre 2003 et 2014. En fait, l’entreprise aurait été favorisée par un taux d’impôt sur les société réduits à 0,005 %.

A part Apple la Commission européenne avait visé d’autres multinationales comme Fiat, Starbucks, et Amazon sur lesquelles des enquêtes ont été menées.

Pierre
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Pierre, Pierrot, Petit Pierre. Créateur du site. Passionné d'économie. Je fais un peu de bourse à mes heures perdues.

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